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Syndicat
des Médecins
des Hôpitaux
de Paris

Accès adhérent


Édito



  

Cotisations 2021 Syndicat et Tontine

  

 

Information aux nouveaux cotisants à la Tontine


 

Le syndicat des Médecins des Hôpitaux de Paris est le syndicat représentant tous les médecins hospitaliers et hospitalo-universitaires d’Ile-de-France travaillant à l’AP-HP et dans les autres hôpitaux publics de la région.

 

Le SMHP porte aussi la seule caisse de solidarité gérée de manière bénévole et offrant une couverture et des prestations deux fois plus avantageuses que toutes les assurances privées du marché. Elle compense les pertes de salaires en cas d’arrêt de travail et verse des compensations non imposables. Son régime dérogatoire de « Tontine » est le seul à permettre cette protection.

 

La Tontine est une œuvre de solidarité, fondée sur le volontariat, ce qui implique les points suivants : 

 

1 - La participation émane du compte personnel du cotisant (en aucun cas d'une Association Loi 1901).

 

2 - La cotisation annuelle n'est pas déductible de l'impôt sur le revenu, les prestations servies ne sont pas imposables.

 

3 - Le règlement des prestations intervient dès la diminution du traitement hospitalier et ce durant 3 ans.

 

Pour information la rémunération versée par l’AP-HP dépend du type de congé maladie (congé maladie ordinaire la totalité des émoluments est conservée pendant 3 mois puis réduite de moitié pendant 9 mois, congé de longue maladie la totalité des émoluments est conservée pendant 1 an puis réduite de moitié pendant 2 ans, congé de longue durée la totalité des émoluments est conservée pendant 3 ans puis réduite de moitié pendant 2 ans) La tontine compense alors la perte de revenu hors gardes en garantissant le montant net du dernier bulletin de paie. En cas de non reprise après 3 ans d’arrêt, une indemnité forfaitaire de 600 € par mois est versée jusqu’à l’âge du départ à la retraite.

 

4 - Une indemnité « décès » d’un montant de 45 000 euros est versée au bénéficiaire désigné par le cotisant (ou aux ayants droit) en cas de décès de celui-ci durant sa période d’activité.

 

5 - L’adhésion à la Tontine n’est possible que si vous envoyez en même temps un chèque d’adhésion au Syndicat. Tout chèque intersyndical (Tontine) est renvoyé à l’expéditeur s’il n’est pas accompagné du chèque syndical. 

 

La gestion des chèques et de la Tontine est réalisée à titre bénévole par le Trésorier du Syndicat (Laurent Teillet). Nous ne pouvons en assurer le bon fonctionnement que si nous recevons vos chèques à temps. 

 

La Tontine est une institution indispensable. 

 

Gardez-la vivante.

 

Répondez immédiatement, adhérez et faites adhérer

 

vos collègues dès leur première année de nomination. 

 

 

En 2021, des conditions exceptionnelles d’adhésionréservées aux adhérents du Syndicat sont offertes aux collègues qui n’avaient pas cotisé au moment de leur nomination. Ces conditions ont été entérinées par l’Inter-Syndicat des médecins, chirurgiens et spécialistes des hôpitaux de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris :

 

  • Avant 45 ans : pas de rattrapage des cotisations à la Tontine, et une année de carence
  • De 45 à 48 ans : 3 années de cotisations et une année de carence
  • De 49 à 53 ans : 6 années de cotisations et 18 mois de carence
  • De 53 à 55 ans inclus : 10 années de cotisations et 18 mois de carence
  • Impossibilité d’adhérer au-delà de 55 ans

 

Comme l’an passé, le montant de la cotisation annuelle 2021 au SMHP est de 40€ (incluant votre adhésion de 5€ à l’Intersyndicat des hôpitaux de Paris).

 

Le nombre de nos cotisants est ce qui nous donne le moyen de vous informer, vous représenter, vous-même, votre site hospitalier et votre discipline, de défendre nos valeurs hospitalières.

 

Pour adhérer (ou renouveler votre adhésion), envoyez un chèque de 40€ libellé à l’ordre du Syndicat des médecins des hôpitaux de Paris à notre trésorier, le Pr Laurent Teillet, service de gériatrie, Hôpital Ambroise Paré, 9, Avenue Charles de Gaulle, 92100 Boulogne-Billancourt, ou case AP‑HP Hôpital Ambroise Paré.

 

Votre adhésion au Syndicat vous ouvre l’accès à l’assurance de la Tontine (Caisse intersyndicale maladie-décès). Pour ceux qui ont adhéré à la Tontine dès leur titularisation, le montant de la cotisation annuelle dépend de l’ancienneté par rapport à la date de titularisation :

 

-    plus de 12 ans (> 12 ans)             295 €

 

-    plus de 3 ans et moins de 12 ans) 270 €

 

-    jusqu’à 3 ans (≤ 3 ans)                250 €

 

-    temps partiel                               250 €

 

Un second chèque du montant correspondant à votre ancienneté et aux années éventuelles de rattrapage, libellé à l’ordre de l’Intersyndicat des hôpitaux de Paris (sans mention du nom du Trésorier ou du Président) est aussi à adresser à Laurent Teillet. Il vous donne accès à l’assurance de la Tontine.

 

Merci beaucoup pour votre adhésion et votre soutien.

 

Bien amicalement.

 

Bernard GRANGER, président du SMHP et de l’Inter-Syndicat,

 

Laurent TEILLET, trésorier du SMHP.

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24 octobre 2019. Le SMHP communique sur le mouvement hospitalier en cours du Collectif Interhospitalier


La Ministre de la Santé a acté hier devant l’Assemblée Nationale que l’hôpital public connaît une crise existentielle. La question que chacun se pose est de savoir comment l’AP-HP va survivre et se rénover sans éclatement ou vente à la découpe de ses services et activités.

 

 

 

La vague de fond qui conduit les PH, les PU-PH, les personnels non médicaux, accompagnés des patients à s’engager dans un mouvement est salutaire, justifiée et indispensable. Elle a tout notre soutien.

 


Le temps est venu de repenser l’AP-HP à partir de ses forces médicales. Le SMHP rappelle que celles et ceux qui connaissent au plus près la réalité et les perspectives de leur discipline et de leur territoire de santé peuvent proposer des orientations pertinentes. La CME centrale doit conserver toutes ses missions de stratégie générale, d’équilibre entre sites, de protection des personnels, de qualité des soins et de défense des activités prioritaires et de service public.

 

 

 

L’attractivité de l’AP-HP et même sa survie vient, en  plus de conditions financières et matérielles décentes, de sa capacité à être innovante, audacieuse, tant dans ses organisations que dans sa recherche et ses façons de soigner. 

 

 

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11 septembre 2019. Le SMHP soutient la motion de la CME de l'AP-HP


Le bureau du SMHP vous informe. Il a pris connaissance du fait que le Président de la CME de l'AP-HP, après avoir vainement alerté les tutelles les mettant en garde contre la dégradation du service public, vient de faire voter à l'unanimité par la CME une motion. Le bureau s'est réuni et valide sans aucune réserve cette motion. Elle est en phase avec les difficultés que connaissent chacune et chacun d'entre nous dans nos activités hospitalières quotidiennes.

 

 

 

Texte de la motion votée à l'unanimité par la CME de l'AP-HP :

 

 

 

"La CME de l’APHP soutient les demandes des services d’urgence. Elle souligne que la crise touche l’hôpital public dans son ensemble.

 

Elle demande que les mesures annoncées pour répondre à la crise des urgences soient intégralement financées sans être imputées au budget actuel des hôpitaux.

 

Ces mesures doivent être à la hauteur de la gravité de la situation. Toutes les structures hospitalières sont concernées en raison d’une sous-dotation financière ancienne et s’aggravant chaque année.

 

La CME de l’AP-HP demande un financement hospitalier revu pour assurer convenablement toutes les missions du service public hospitalier."

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Michel Lejoyeux candidat à la CME de l'AP-HP et à sa présidence

Il annonce les grandes lignes de son projet.


Ensemble Sauvons l'AP-HP

 

Chères et chers collègues, 

 

Dans la perspective des élections de novembre à la CME centrale, j’ai rencontré avec un groupe de collègues motivés et solidaires, des PH et des PU-PH de tous les sites et de toutes les disciplines. Nous avons reçu des témoignages inquiétants de nombre d’entre eux. Nous avons observé des situations de découragement vécues par de trop nombreux collègues lassés par des manques de moyens, de matériels, de locaux ou de perspectives ou encore à cause de postes remis en cause ou non pourvus. 

Malgré toutes ces difficultés et en particulier les contraintes financières majeures qui nous sont imposées, l’AP-HP reste dynamique, unique et unie par :

 

- ses équipes médico-infirmières de qualité, investies, impliquées dans des situations délicates, auprès de patients dont la prise en charge est souvent complexe et/ou en situation de précarité ;

 

- son activité de recherche et d’enseignement sur site et en lien avec les UFR de médecine ;

 

- ses innovations (gestion des données, robotique…);

 

- l’esprit du service public hospitalo-universitaire, la médecine humaine et exemplaire qu’elle incarne au niveau de la région, du pays et à l’international.

 

Pour que la prochaine CME conserve à l’AP-HP son dynamisme et son excellence, elle devra entendre les difficultés, conforter l’âme de notre institution et porter rapidement des projets concrets. C’est pour cela que mes collègues et moi-même souhaitons mener un travail collectif au service de cette future CME de l’AP-HP.

Les trois domaines dans lesquels, nous nous engageons sont:

 

- des actions utiles au quotidien sur la qualité de vie au travail, les facteurs générant du stress ou des conflits. Nous voulons que l’AP-HP poursuive et développe des actions innovantes et protectrices pour celles et ceux qui assurent son activité ;

 

- une visibilité plus importante donnée aux services, aux unités fonctionnelles, aux équipes soignantes pour la gestion, les investissements, les projets ;

 

- une stratégie médicale portée par les CME locales, soutenue par la CME centrale sur:

  • une réflexion sur l’offre de soin actuelle et future intégrant les équilibres entre GH et entre territoires avec une défense des structures les plus périphériques et des zones les moins dotées ;
  • des projets innovants associant notamment plusieurs disciplines ou plusieurs GH ;
  • des activités de recherche, recherche clinique, centres experts, centres de maladies rares à promouvoir avec un financement pérennisé ;

 

Des choix médicaux s’imposent rapidement. La CME que nous voulons animer les portera avec exigence et crédibilité. Elle sera l’instance centrale médicale, active, soucieuse de travailler avec l’ensemble des soignants ainsi que lesreprésentants des patients qu’elle associera aux discussions et décisions.

 

 

Pour aller plus loin dans ces propositions, je vous propose, accompagné des collègues qui s’engagent avec moi, de vous associer à cette action. Vos propositions de contribution ou de participation sont attendues par mail michel.lejoyeux@aphp.fr avant une invitation à une prochaine réunion plénière de notre liste. Vos avis viendront enrichir notre programme qui répondra à la question  essentielle :

 

« Quelles mesures doivent être portées par la nouvelle CME dès ses six premiers mois de mandat et quelles orientations à court et moyen terme doit-elle promouvoir ? ».

 

30 juin 2019. Le SMHP soutient la tribune du Pr Bruno Riou sur "Les couloirs de la honte" aux urgences

https://www.liberation.fr/debats/2019/06/30/aux-urgences-les-couloirs-de-la-honte_1737152

Nous sommes solidaires de cette position et demandons avec le Pr Bruno Riou des mesures rapides pour que cesse cette situation indigne et dangereuse.

6 juin 2019. Le Pr Xavier Mariette présente les priorités stratégiques de la collégiale de rhumatologie de l'AP-HP

 

Les affections de l’appareil locomoteur sont la première cause de handicap, et d’arrêt de travail prématuré (OMS, Lancet 2015) et la situation s’aggrave en raison:

 

Du vieillissement de la population, augmentant le nombre de sujets fragiles à risque de fracture par fragilité osseuse, et de pathologies dégénératives articulaire et rachidienne,

De l’augmentation du surpoids et de la sédentarité qui favorisent les pathologies dégénératives,

 

De l’augmentation de prévalence des rhumatismes inflammatoires et maladies systémiques auto-immunes associée à une meilleure prise en charge de ces maladies qui fait que plus de patients sont maintenant traités,

 

De l’augmentation de la fréquence des cancers et de l’allongement de leur durée de vie (augmentation des complications ostéo-articulaires du cancer ou des traitements)

 

De la forte prévalence des syndromes douloureux chroniques

 

De l’épidémie des troubles musculo-squelettiques incluant les lombalgies

 

La 1ère force de la rhumatologie à l’APHP reste son expertise, caractérisée par la prise en charge de maladies rares, et la présence de centres de référence ou de compétences dans plusieurs services de rhumatologie de l’AP-HP :

 

- CRMR des maladies systémiques auto-immunes rares, constitutif pour la sclérodermie : Cochin

 

- CRMR des maladies systémiques auto-immunes rares, constitutif pour le Sjögren : Bicêtre

 

- CRMR des maladies osseuses constitutionnelles (centres constitutif pour adultes) : Cochin, Lariboisière

 

- CRMR des maladies rares du métabolisme du phosphore et du calcium (centre constitutif) : Cochin

 

- CRMR des maladies auto-inflammatoires et des amyloses : Pitié

 

- CRMR des infections ostéo-articulaires complexes : Pitié

 

La 2ème force de la rhumatologie à l’AP-HP est son intégration dans un réseau d’expertise médico-chirurgicale variée (orthopédistes, radiologues, neuro radiologues, neurochirurgiens, immunologistes, spécialités médicales, réanimation etc…) qui n’existe dans aucune structure privée y compris hospitalière privée.

 

Les services de rhumatologie de l’APHP ont comme caractéristiques communes :

 

- d’avoir des lits d’hospitalisation complète et de semaine dans lesquelles sont pris en charge des patients souffrant de pathologies rhumatologiques

 

- d’avoir une activité ambulatoire complémentaire et forte ayant permis de moderniser les prises en charge

 

- d’être liés à des équipes de recherche clinique et translationnelle

 

Le virage ambulatoire de la spécialité a été fait dans les dix dernières années avec une réduction considérable du nombre de lits d’hospitalisation traditionnelle ou d’hospitalisation de semaine de 20 à 30%. Le nombre de service a par ailleurs diminué de 11 à 9.

 

Ce passage à l’ambulatoire a concerné essentiellement des patients atteints de rhumatismes inflammatoires et de maladies systémiques auto-immunes. La bonne prise en charge de ces rhumatismes inflammatoires chroniques nécessite une approche multidisciplinaire avec prise en compte des complications cardiovasculaires, infectieuses, cancéreuses et osseuses. Cette prise en charge multidisciplinaire, dont l’intérêt scientifique a été démontré, nécessite le recours à l’hospitalisation de jour.

 

En même temps que cette prise en charge ambulatoire pour de nombreuses maladies, on assiste à une augmentation de fréquence et à une lourdeur plus importante de nombreuses autres pathologies de l’appareil musculo-squelettique, favorisées par le vieillissement de la population, l’implication du rhumatologue dans la prise en charge des cancers et la précarité. La complexification de ces pathologies nécessite une expertise reconnue et une interaction avec d’autres spécialités, 2 conditions rencontrées actuellement uniquement au sein des CHU, et justifie souvent une prise en charge en hospitalisation classique ou de semaine:

 

Complications des bio-médicaments donnés dans les rhumatismes inflammatoires,

 

Formes graves de rhumatismes inflammatoires

 

Maladies systémiques auto-immunes ou auto-inflammatoires (plusieurs services de rhumatologie de l’AP-HP sont centres de référence pour ces maladies rares),

 

Fractures vertébrales ostéoporotiques,

 

Complications osseuses de nombreuses maladies chroniques et de nombreux traitements (traitement des cancers et des maladies chroniques)

 

Pathologies microcristallines (goutte sévère),

 

Pathologies infectieuses articulaires et rachidiennes,

 

Ostéolyses malignes (myélome et métastases osseuses),

 

Pathologies complexes rachidiennes et radiculaires,

 

Prise en charge musculo-squelettique de pathologies nécessitant des compétences variées: greffés, drépanocytoses graves uniquement prises en charge en CHU,

 

Prise en charge de patients à forte comorbidités notamment les patients âgés poly-pathologiques présentant souvent de nombreux problèmes rhumatologiques

 

Prise en charge musculo-squelettique de populations en grande précarité isolées, démunies, et fragiles du fait de situations socio-économiques défavorables

 

La rhumatologie fait partie des axes stratégiques des 6 super-GH de l’AP-HP, s’intégrant soit dans un axe locomoteur soit dans un axe Inflammation-Immunopathologie, en fonction des expertises des services et de l’environnement local. Un rhumatologue est coordinateur de cet axe stratégique dans 3/6 super-GH. L’activité de recherche de la spécialité est importante à la fois en recherche clinique et translationnelle

 

 

Le rhumatologue est le spécialiste prenant en charge les pathologies complexes de l’appareil musculo-squelettique. Par définition ces pathologies touchent des sujets fragiles et entraînent des troubles de la locomotion. Il est donc impératif de maintenir la structure en lits actuelle des 9 services de rhumatologie de l’APHP pour prendre en charge ces patients

 

29 mai 2019 Retenue à la source et Plan Epargne Retraite des MCU-PH et PU-PH

Le SMHP vous informe sur une question pratique qui a donné lieu à de nombreuses interrogations de votre part. Beaucoup d’entre vous se sont inquiétés devant leur bulletin de paye d’avril et l’augmentation des retenues à la source. Voici des explications et un mode d’emploi pour s’adapter à la réforme de l’impôt maintenant prélevé à la source.

 

Les cotisations versées par les MCU-PH et PU-PH à un Plan d’Epargne Retraite Populaire (PERP) comme par exemple la Préfon  bénéficient d’un abondement équivalent versé par l’employeur. L’AP-HP verse cet abondement comme le veut la loi. Le montant de l’abondement est limité à 9% des émoluments annuels bruts versés par l’hôpital réellement perçues par le praticien. Le montant varie selon le salaire du praticien.

Cette somme est versée au PERP l'année suivante. Elle apparaît sur la feuille de paye d'avril de l’année suivante en tant que montant imposable supplémentaire. La Direction Générale des Impôts considère en effet le montant de l’abondement versé par l’employeur à l’assureur comme un complément de salaire et à ce titre elle l’inclut dans le revenu net imposable du praticien MCU-PH ou PU-PH.

 

Toutefois cet abondement versé dans le cadre d’un contrat d’épargne retraite populaire est déductible du revenu net global.Nous sommes face à une situation inédite créée par le prélèvement à la source de l’impôt avec une somme imposée mais ouvrant droit ensuite à un crédit d’impôt.

Pour 2019, qui correspond à la mise place du prélèvement à la source, l’imposition sur cet abondement a été prélevée à la source directement sur le salaire de l’AP-HP  du printemps 2019 mais il reviendra sous forme de crédit d’impôt après la déclaration des revenus 2019. Il faut pour cela le noter sur votre déclaration d’impôt Case 6RS ou 6RT (conjoint) qui sera faite au printemps 2020.

Vous pouvez obtenir d’autres informations auprès du Bureau du Personnel Médical de votre hôpital.

Dans tous les cas, le SMHP reste à votre écoute et votre disposition pour toutes questions et difficultés dans votre vie professionnelle  http://smhparis.com/index.php

Michel Lejoyeux (Président), Jean-Yves Artigou (Secrétaire général), Laurent Teillet (Trésorier).

Avec tous nos remerciements pour ses avis à Olivier Treton (Chef de service des ressources humaines médicales, DOMU, AP-HP).

27 mai 2019. Thierry Molina, Président de la collégiale des pathologistes, alerte sur les difficultés rencontrés par les pathologistes. Le SMHP marque son soutien.

 

 

Les principales difficultés et inquiétudes sont:

 

1. Pénurie de médecins Pathologistes; Discipline en tension; Départs en province et dans le privé de plusieurs PH avec une tache hospitalière trop lourde et un salaire peu compétitif avec le privé vu le volume d'activité.; Fuite des jeunes qui ne peuvent rentrer à l'APHP (très peu de poste d'AHU); externalisation de l'activité dans le privé suite à l'absence de recrutement médical.

 

 

 

2. Activité de recours et de second avis toujours non reconnue par la CNAM ou la DGOS et considérée comme "obsolète" ; plus de 50% de l'activité en moins dans les services de pathologie de l'APHP; Problématique de facturation de cette activité

 

 

 

3. Virage numérique justifiant l'intégration préférentielle avec les services d'imagerie. Equipement insuffisant des services de pathologie en scanner de lames. Cablage également insuffisant des établissements ne permettant pas un bon débit.

 

 

 

4. Importance de la pathologie moléculaire en anatomie pathologique; Présence de personnel ou équipement partagé avec des services de biologie dans d'autres Départements médico-universitaires. Nécessité de maintien de cette mutualisation même si DMU différent. Nécessite absolue d'établissement de conventions et de maintien de personnel faisant le lien entre pathologie et biologie.

 

Le SMHP appuie sans réserve ces alertes qui concernent toute l'AP-HP.

 

 

 

 

Avril 2019

Le SMHP recueille les propositions des collégiales de médecine sur leurs projets.


Collégiale – Syndicat de Gériatrie de l’AP-HP

 

Texte transmis par Laurent Teillet, Olivier Drunat, Agathe Raynaud Simon


Axes majeurs d’activité de la discipline et de la collégiale

 

 

 

Activité

En France, un patient hospitalisé sur trois est âgé de 65 ans et plus et un patient sur huit est âgé de 80 ans et plus. En 2017, les personnes de plus de 65 ans représentent 30 % des prises en soins du court séjour et 65 % de l’activité de soins de suite et réadaptation.

 

 

 

La gériatrie prend en soins les affections physiques, mentales, fonctionnelles et sociales, en soins aigus, chroniques, de réhabilitation, de prévention et en fin de vie, des malades âgés. Ces patients ont souvent une fragilité importante sous-tendue par de multiples pathologies intriquées évolutives qui requièrent une approche globale spécifique et pluridisciplinaire.

 

 

 

Collégiale

La collégiale représente les intérêts professionnels, moraux et matériels de ses membres. Elle préserve les intérêts de la discipline gériatrique et sa promotion, en soutenant l’exercice, l’enseignement et l’organisation de la discipline au sein de l’AP-HP. Elle défend et améliore les conditions de prise en charge des malades âgés dans les services de l’AP-HP.


La collégiale participe à la réflexion sur toute l’offre et l’organisation de la prise en soins des malades âgés sur le territoire francilien.

 


 

Orientations souhaitées pour la place de la discipline dans les futurs DMU

 

La gériatre n’est pas une discipline d’organe mais d’individu. Elle s’intégré tout naturellement dans les complémentarités des parcours de soins hospitaliers et de bonnes relations avec la ville. C’est pourquoi la plupart des DMU envisagent une collaboration avec les services d’urgence.

 

 

Il n’existe pour l’instant qu’un seul DMU purement gériatrique (Paris V).

 

 

 

Sur les territoires des futurs groupes hospitaliers, les services de gériatres tendent à travailler tous ensembles. Cette synergie permet une véritable approche populationnelle de l’offre de soins en fonction des besoins. La discipline gériatrique donne aux DMU une véritable dimension de santé publique.

 

 

 

Stratégie

La gériatrie subit une très forte concurrence des structures hors AP, qu’elles soient publiques (FHF), privées (FEHAP) ou privées lucratives, avec des rémunérations et des échelons proposés lors de l’embauche que l’AP ne peut ni ne veut concurrencer. L’attractivité de nos services est un enjeu majeur des prochaines années.

 

Intercollégiale de biologie

 

Document transmis par Luc Cynober

 

1. Les axes majeurs d’activité de la discipline et de la Collégiale

 

Notre Collégiale doit intervenir dans toutes les grandes questions ayant trait à notre spécialité telles que : évolutions technologiques analytiques ou clinicobiologiques, nouvelles pratiques professionnelles, veille scientifique et réglementaire, orientations en matière de formation continue.

 

En revanche, tous les sujets se rapportant aux statuts H ou HU, aux conditions salariales et de travail sont sous la responsabilité de notre syndicat, le SBPHU (affilié à la CMH).

 

2. Les orientations souhaitées pour la place de la discipline dans les futurs DMU

 

 Dans la mesure où les restructurations hospitalières liées à la création des DMU auront un impact sur le fonctionnement des structures H et HU de biochimie, il est indispensable que la Collégiale puisse être informée en amont des projets, qu’elle formule des avis et que ceux-ci soient pris en compte. Une attention particulière doit être portée à la future gouvernance des DMU et à la révision des effectifs site par site.

 

De plus, face à une situation démographique inquiétante, et dans le cadre d’une politique moyen-long terme concernant le renouvellement des biochimistes, la Collégiale doit être présente auprès des jeunes biologistes pour porter un message d’attractivité et de visibilité sur les postes disponibles jusqu’en 2025 et assurer un accompagnement auprès des responsables des services de la spécialité.

 

 

3. Les enjeux territoriaux

 

Il appartient aux responsables de DMU de définir la politique territoriale. Il appartient à la Collégiale de réfléchir à l’avenir de la spécialité de façon plus transversale. Responsables de DMU et Présidents de Collégiale doivent donc travailler ensemble pour optimiser les évolutions locales nécessaires tout en préservant les enjeux d’enseignement et de recherche dans le CHU.


Collégiale de cardiologie

Document transmis par Damien Logeart. Président de la collégiale

 

 

Les axes majeurs d’activité de la discipline et de la collégiale : 

 

- la cardiologie interventionnelle (coronaire, rythmologie, structurelle) est un axe clé de la cardio actuelle et future, et autour de laquelle se fait une grande partie de nos organisations

 

- l'insuffisance cardiaque avec d'une part une activité de recours (greffe, assistance) et d'autre part la création d'activité "nouvelles" autour du parcours de soins et suivi ambulatoire (télésurveillance, cellule de coordination, transfert de compétences)

 

- l’imagerie cardiaque dans ses différentes modalités se développe énormément et est un point de passage obligé de tout patient.

 

Orientations souhaitées pour la place de la discipline dans les futurs DMU : 

 

pas d’orientation générale définie au sein de la collégiale ni recommandation. La plupart des DMU intégreront les filières de soins et collaborations universitaires déjà existantes (chirurgie cardiaque, diabétologie, médecine vasculaire, réanimation…) et plutôt de façon transGH.

 

Enjeux territoriaux : 

 

-       Il existe une très forte concurrence avec les structures privées (cliniques/ESPIC) qui ont des équipes étoffées et de gros plateaux techniques et une érosion de la place de l’APHP dans l’offre de soins en cardiologie. L’APHP doit y répondre de façon solidaire.

 

   La stratégie des DMU doit intégrer cet aspect et aider à améliorer l’attractivité de la cardiologie APHP auprès des patients et du personnel soignant. 

 

-       Ne pas laisser de sites APHP dépourvus d’offres de soins cardiologiques.

 

La radiologie cardiovasculaire est devenue incontournable dans la prise en charge et est souvent une porte d’entrée. Son développement est indispensable au sein de l’APHP.


20 mars 2019
Le SMHP recueille les propositions des collégiales de médecine sur leurs projets.


A l'issue d'une réunion ayant associé la majorité des collégiales, le SMHP a synthétisé les projets des collégiales de médecine.


Le premier document fourni est celui de la Collégiale de maladies infectieuses. Il a été transmis par Jean-Michel Molina, président de la collégiale, après avis des membres de sa collégiales. Les autres propositions figureront sur ce site.


 I.        Axes majeurs d’activité de la discipline  et de la Collégiale de Maladies Infectieuses et Tropicales (MIT) 

  • Structuration de l’enseignement en MIT en IDF (élection du coordinateur du DES, modalités d’enseignement en 3eme cycle).
  • Organisation du maillage médical régional en MIT (élection d’un représentant PH pour les hôpitaux non universitaires,  répartition des internes, révisions des effectifs de PH pour l’AP-HP avec classement).
  • Organisation de l’activité de conseil en antibiothérapie, rôle dans l’aval des Urgences et sur la prise en charge des pathologies infectieuses des immunodéprimés, des infections ostéo-articulaires, des pathologies tropicales.

  II.        Orientation souhaitée pour la place de la discipline dans les futures DMU

  • Mise en avant de l’expertise et de la spécificité dans le domaine des MIT. A ce titre, tout regroupement devrait être discuté pour avis au sein de la Collégiale.
  • Rédéfinition de l’activité ambulatoire en MIT, incluant la prise en charge du VIH et des IST, ainsi que la prévention des maladies transmissibles en lien étroit avec nos collègues microbiologistes (BMR).

III.       Enjeux territoriaux 

  • Relations via l’ARS Ile de France avec les autres hôpitaux non universitaires (annuaire des infectiologues, etc..)
  • Astreinte téléphonique de MIT la nuit et les week-ends  pour les établissements hospitaliers publics et privés d’Ile de France.
  • Gestion de l’activité Risques émergents biologiques COREB (Mers coronavirus et Virus des fièvres hémorragiques)
  • Prise en charge des tuberculoses multirésistantes.

 


10 février 2019

Quelles collégiales et quelle CME centrale voulons-nous,en synergie avec les CME locales ?


Document proposé par le bureau du SMHP et validé par les Collégiales et Syndicats suivants :

 Collégiale des Anatomo-pathologistes (Président Thierry Molina), Syndicat des Anesthésistes-Réanimateurs (Président Marc Samama), Collégiale d’Addictologie (Président Eric Hispard), Intercollégiale des Biologistes (Président Luc Cynober), Collégiale de Cardiologie (Président Damien Logeart), Collégiale d’Endocrinologie (Présidente Marie-Laure Raffin Sanson),  Collégiale de Génétique (Président Eric Leguern), Syndicat des Gériatres (Président Laurent Teillet), Collégiale de Maladies Infectieuses (Président Jean-Michel Molina), Collégiale de Médecine du travail (Président Jean-Claude Pairon), Collégiale de Médecine Légale (Président Patrick Chariot), Collégiale de Médecine Nucléaire (Président Emmanuel Durand), Collégiale de Médecine Physique et de réadaptation (Président Alain Yelnik), Collégiale de Médecine de Soins Palliatifs (Présidente Isabelle Triol), Collégiale de Neurologie (Présidente Marie Vidailhet) Collégiale de Nutrition (Président Sébastien Czernichow), Collégiale d’Odontologie (Président Pierre Colon), Collégiale d’Oncologie (Président Jean-Pierre Lotz), Collégiale de Pédiatrie (Président Pierre-Henri Jarreau), Collégiale de Pharmacologie (Président Jean-Jacques Kiladjian), Collégiale de Physiologie (Présidente Nathalie Kubis) , Collégiale de Pneumologie (Présidente Dominique Israël-Biet), Collégiale de Psychiatrie (Président Antoine Pelissolo), Syndicat des Radiologues (Président Olivier Hélénon ), Collégiale de Radiothérapie (Président Christophe Hennequin,  Suppléant Yazid Belkacemi), Collégiale de Réanimation (Président Antoine Vieillard Baron), Collégiale de Rhumatologie (Président Maxime Dougados)

 

Contexte 

Nous devons réussir la synthèse que les communautés médicales appellent de leurs vœux entre les  collégiales de spécialités, la CME centrale et les CME locales. Pour cela il faut rendre toute sa place aux avis et compétences des spécialités regroupées en collégiales ou syndicats. Nous ne remettons pas en cause le rôle essentiel des CME locales avec leurs missions de gestion des GH. Cette démarche ne réussira que si elle s’appuie sur les avis, expériences et expertises des médecins et autres soignants. Elle sera capable de garantir la diversité et l’unicité de l’AP-HP et surtout ses spécificités:

 

-         Etre le plus grand CHU d’Europe 

-         Réaliser 50 % des actions de recherche et de formation en France

-         Exercer dans la ville et la région un rôle primordial d’acteur public de santé

-         Proposer des références dans le soin médical et les interventions non médicales

 

L’excellence de l’AP-HP repose sur l’engagement et la compétence de ses personnels justifiant la confiance des patients. Les spécialités ont été à certaines époques directement représentées dans la CME centrale. Actuellement leurs représentants naturels sont les collégiales ou les Syndicats, regroupant l’ensemble des services d’une même discipline. Depuis plus de quinze ans, le Syndicat des médecins des hôpitaux de Paris anime et fédère les collégiales de médecine, met en avant la représentation des disciplines notamment dans les échéances électorales.

 

Nous sommes à un tournant historique pour les spécialités et l’AP-HP par son projet d’organisation en supra GH et DMU.

 Cette période cruciale pourrait voir la disparition du rôle des collégiales.  Pour éviter cela nous devons refonder et réinvestir les collégiales comme base de l’expression des médecins dans leur pilotage de l’AP-HP. La représentation de l’ensemble des services par les collégiales va dans le sens de la politique nationale de santé qui défend un « collectif soignant à qui on doit donner toute la reconnaissance et les responsabilités qui vont avec »Les collégiales peuvent et doivent redevenir ce « collectif soignant » au service des projets qui dépassent les GH.

 

Le premier temps de la refondation des collégiales passe par une validation desprincipes de base qui fondent la légitimité, la représentativité et pour finir l’utilité des collégiales à l’AP-HP :

 

Recenser l’ensemble des activités et services d’une discipline et leur niveau de spécialisation en distinguant soins courants ou de proximité, parcours de soins, permanence des soins, soins spécialisés ou de recours qu’il s’agisse de soins programmés ou non, d’activités réalisées aussi par les centres hospitaliers généraux ou le secteur privé ou de celles uniquement en place à l’AP-HP. Pour cette mission l’interlocuteur est aussi l’Agence Régionale de Santé.

 

Proposer par discipline une analyse prospective et une stratégie territoriale

Les collégiales par leur connaissance unique de l’état  de la spécialité sont les plus à même de conduire une réflexion globale sur les évolutions attendues. Le travail en commun des services d’une même discipline permet de définir les besoins locaux par bassin de vie, les redondances et les coopérations au niveau de la ville ou de la région. Ces analyses ne peuvent s’envisager au seul niveau local ni même à celui d’un nouveau GH. Elles recherchent des liens, des synergies, d’éventuelles concurrences avec les structures régionales et les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT).

 

Reconnaître et valoriser les missions non cliniques des PH, PU-PH et MCU-PH

La partie très importante et non directement clinique du travail des praticiens hospitaliers (gestion des structures, recherche, innovation, enseignement) doit être reconnue, protégée et valorisée. Les hospitaliers et hospitalo-universitaires doivent être associés avec leurs missions spécifiques à la gouvernance des services, des DMU et des GH. 

 

Révision des effectifs 

 Les collégiales tout en respectant les choix des GH donnent un avis d’importance sur la révision des effectifs. Elles revendiqueront  dans la perspective de la disparition annoncée du  concours de PH  un rôle dans l’évaluation des recrutements.

 

Participer à une politique de recherche de l’AP-HP en lien avec les universités et par discipline

 Un groupe de « référents recherche » issus des collégiales identifiera des axes de recherche en fonction de l’ensemble des moyens et activités disponibles à l’AP-HP. Il proposera des objectifs de recherche à l’intérieur d’une spécialité et des regroupements thématiques entre disciplines proches. Il exercera une action de veille internationale sur les thématiques innovantes dont l’AP-HP doit s’inspirer.

 

Etre garant de la dimension hospitalo-universitaire de recherche et d’innovation.
Une relation doit exister en permanence entre les actions de formation et de soin dans le CHU AP-HP. Les collégiales initient et mettent en place des projets innovants intégrant une dimension de recherche et de transformation des soins. Elles promeuvent aussi des recherches intersites. Les collégiales sont également impliquées dans l’enseignement des DES

 

Fonctionner en instance de recours dans les situations les plus graves de conflits psycho-sociaux.
Dans les situations non gérées au niveau local, la collégiale  propose de nouvelles affectations à des praticiens en souffrance et agit sur les conditions à l’origine des conflits. Cette action centrale est coordonnée avec les commissions de vie hospitalières locales, la CVH centrale et avec le conciliateur de l’AP-HP. Elles contribuent à la prévention des conflits et la protection vis-à-vis des risques psycho-sociaux propres à chaque discipline (gardes, urgences, stress spécifiques…). Elle complétera les dispositifs de médiation interne aux hôpitaux.

 

Répondre à ces questions c’est répondre à : quelles collégiales, quelles CME locales et quelle CME centrale voulons- nous ?

 

Nous sommes à un moment crucial où les collégiales peuvent se voir renforcées, confortées dans leurs rôles ou disparaître. La représentation opérationnelle des disciplines est en phase avec la politique nationale de santé qui veut « remettre le médecin au cœur de la  gouvernance et associer mieux la CME aux décisions médicales. » Pour des CME locales puissantes et opérationnelles en symbiose avec les collégiales et la CME centrale, les conditions qui nous apparaissent nécessaires sont :

 

1. Validation d’une charte des collégiales avec ses missions, ses principes de fonctionnement

2. Mission pour les collégiales de réflexion intra et trans GH et à la mise en place des DMU.

3. Favoriser la représentativité par la CME centrale de toutes les disciplines et collégiales

4. Maintenir à la CME centrale un rôle stratégique en amont des projets de l’AP-HP en lien avec les collégiales. 

5. Défendre l’attractivité de l’AP-HP pour les patients et les soignants par la qualité des soins, l’organisation des services et des relations entre services, la recherche et l’innovation, la défense des personnels médicaux et non médicaux, la visibilité sur les postes et les structures, l’intégration de la question des rémunérations.

 

Texte établi en réunion plénière le mercredi 16 janvier 2019 Faculté de médecine de la Pitié puis présenté au Président de la CME.

 

7 Décembre 2018

Communiqué du SNAM-HP soutenu par le SMHP

 

Lettre spéciale sur la situation actuelle

Le SNAM-HP et la CMH, intersyndicales représentatives et majoritaires de la profession, prennent acte de la crise majeure que traverse à l’heure actuelle la société française dont la crise des « gilets jaunes » en est le symptôme le plus manifeste.  Le besoin d’équité et de transparence est un fondement de notre démocratie. 

Sans nier la gravité de la crise que nous constatons, notamment due à une insuffisance de dialogue réel et de négociations constructives dans tous les milieux de notre société, et tout en exigeant de profonds changements dans le dialogue et l’apurement des contentieux professionnels, le SNAM-HP et la CMH ne sauraient approuver des actes de violences occasionnés récemment notamment lors de certaines manifestations.

Ils lancent donc un appel au calme tout en restant intransigeants sur l’essentiel de ces revendications concernant l’hôpital afin de combattre efficacement la crise budgétaire, la crise démographique et la crise institutionnelle qui touchent de plein fouet l’hôpital, les médecins, les professionnels et les usagers.

Dr Norbert Skurnik                                         Pr Sadek Beloucif

 


19 novembre 2018. Les collégiales de médecine se réunissent et font des propositions sur l'avenir des disciplines, de la CME et de l'offre de soin et de recherche de la CME

 

L’ensemble des collégiales de médecine se sont réunies le 19 novembre 2018 à la Salpêtrière dans le service de Médecine Interne d’Olivier Benveniste. Il y a été discuté de l’avenir de l’AP-HP, de la place des collégiales et de la CME dans la nouvelle organisation denotre CHU d’Île de France. Cette réunion s’est tenue à l’initiative du groupe « L’AP-HP du futur »créé en 2017. Ce groupe associe des PH et des PU-PH souhaitant faire des propositions concrètes sur l’évolution de l’AP-HP. Il est issu du Syndicat des Médecins des Hôpitaux de Paris qui le soutient et le parraine.

 Les membres du groupe « L’AP-HP du futur »  sont :

 

Jean-Yves Artigou Cardiologie, René Muret, Secrétaire Général du SMHP, rédacteur du compte rendu de la réunion,

Sébastien Beaune, SAU, Ambroise Paré

Olivier Benveniste, Médecine Interne, Pitié, Président de collégiale. 

Anne Bourrier Gastro-entérologie, Saint Antoine. Vice-Présidente de collégiale, 

Eric Daugas, Néphrologie, Bichat

Dominique Israël-Biet, Pneumologie HEGP, Présidente de collégiale

Isabelle Nion-Larmurier, Gastro-entérologie Saint Antoine, Vice-Présidente du SMHP

Dominique Pateron, SAU, Saint Antoine, Président de collégiale

Laurent Teillet, Gériatrie, Ambroise Paré

Michel Lejoyeux, Addictologie, Psychiatrie, Bichat. Président du SMHP, Coordinateur du Groupe AP-HP du futur.

 

A. Contexte général

 

Dominique Israël-Biet, membre du groupe de travail, avait pointé dès le début de la réflexion stratégique l’importance d’une action coordonnée de l’ensemble des collégiales. 

Pour chaque collégiale, étaient convié( e ) s, présent ( e ) s ou représenté ( e) s : 

-      La Présidente ou le Président

-      Un Binôme constitué d’un PH et d’un PU-PH

-      Un référent pour la recherche et les relations avec les universités.

 

Chacun a rappelé le contexte particulièrement difficile dans tous nos hôpitaux avec de réelles questions qui concernent l’avenir immédiat de l’institution. Parmi les facteurs d’inquiétude figurent les questions financières, l’attractivité pour les personnels en poste ou devant être recrutés. Les évolutions récentes suscitent des interrogations sur : 

-       les conséquences du découpage en Supra GH

-       le remplacement des pôles par des départements médico-universitaires,

-       l’avenir de l’unicité ou l’unité de l’AP-HP

-       la place respective des décisions locales prises en supra GH et des décisions centrales

-       les liens avec les universités et les UFR dont les contours, les missions et le pilotage évoluent aussi.

 

Trois points d’ancrage apparaissent  essentiels à Michel Lejoyeux et à l’ensemble du groupe :

-       le niveau des services qui doivent se voir renforcer en autonomie et lisibilité

-       le niveau des disciplines porté par les collégiales

-       le niveau de la CME centrale garante de l’équilibre entre les GH, d’une politique régionale de soin et de recherche et in fine du maintien de l’AP-HP.

 

La place des collégiales, véritable socle de notre exercice, doit être affirmée et constituer plus que jamais une force de propositions. Les présidents des collégiales se sont exprimés tour à tour avec leurs spécificités et leurs incertitudes.  Antoine Leenhardt, président de la collégiale de cardiologie, constate une réelle inquiétude sur l’avenir omniprésente dans les services et particulièrement bien exprimée dans cette réunion. Cela confirme le besoin de communication et d’expression de nos différentes spécialités. 

 

B. Missions actuelles et futures des collégiales

 

Pour Michel Lejoyeux, il faut aller vite et faire des propositions constructives avant que des décisions aient pu être prises sans intégrer l’avis des soignants médecins et non médecins et que ces décisions soient devenues irréversibles. Les disciplines doivent s’exprimer par leurs collégiales et aussi rendre plus lisible leur fonctionnement et leur « légitimité » administrative. 

 

Pour les maladies infectieuses, Jean-Michel Molinarappelle que sa collégiale regroupe à la fois les PH et les PU-PH de l’AP-HP mais également en dehors de l’AP-HP dans la région Ile-de-France. La principale mission de sa collégiale concerne la révision des effectifs sur lesquels il insiste sur l’importance des collégiales.

 

Iradj Sobhani pose la question de l’existence administrative des collégiales. Leur cadre réglementaire n’est pas défini. Certaines ont un statut d’association Loi de 1901. La plupart ont seulement un règlement intérieur. Une homogénéisation de leur statut et peut-être de leur fonctionnement est souhaitable. En l’état actuel, même sans existence administrative très définie, elles pèsent notamment sur les révisions des effectifs hospitaliers. Elles devraient être davantage impliquées dans les décisions de l’AP-HP sur les Départements Médico Universitaires, les services et les Supra GH. Eric Daugasau titre de la néphrologie se joint à ces regrets de manque de statut qui fragilise l’existence des collégiales. 

 

Aurélien Amiotsouhaite au nom de la collégiale de gastro-entérologie qu’il n’y ait un positionnement clair des disciplines médicales sur des sujets particulièrement stratégiques pour l’AP-HP. Pour les disciplines médicales ou chirurgicales comportant une activité interventionnelle comme la sienne ou la cardiologie, une réponse doit être donnée aux nombreuses fuites de médecins en dehors de l’AP-HP.

 

C. Place des services et des collégiales dans la démarche de transformation de l’AP-HP : oikeiosis, futurs départements médico-universitaires

 

Pour mémoire oikeiosis désigne le processus de décentralisation et de réforme de l’AP-HP avec notamment la diminution de l’impact du siège de l’AP-HP et l’émergence de Supra-GH. Olivier Hélénon, pour la collégiale de radiologie, demande que les collégiales soient plus sollicitées dans les réflexions stratégiques de Oikeiosis. Elles devront être associées aux décisions prises suivantes par les Supra GH et par la future CME centrale.

 

Olivier Benveniste, président de la collégiale de médecine interne,  a fait partie du groupe de réflexion sur oikeiosis. Il insiste sur l’importance qui doit être donnée aux collégiales dans la mise en place des futurs Départements Médico-Universitaires. Ces structures peuvent représenter une réelle opportunité en substitution des pôles. On pourrait espérer garder le meilleur des pôles et ajouter une dimension de recherche et d’innovation tout en souhaitant une meilleure reconnaissance des services. La dimension de gestion humaine est elle aussi importante. Cette dimension est portée notamment par les PH de médecine élus de la CME. Elle est relayée par l’ensemble des participants à la réunion et par le groupe « L’AP-HP du futur »

 

Laurent Teillet s’est exprimé au nom de la gériatrie. De nombreuses interrogations persistent sur les futurs départements médico-universitaires (DMU). Le déplacement de la décision depuis le centre vers les CME locales renforce encore le besoin d’expression des collégiales. Un groupe de réflexion animé par François Crémieuxet Jean-Claude Carelest mis en place. Sébastien Beaune, l’un des membres de « L’AP-HP du futur » fait partie de ce groupe de réflexion. Les discussions portent autant sur les questions de personnes que sur le contenu des DMU (fonctions, périmètres, regroupement de spécialités ou non). Le groupe devrait rapidement rendre ses conclusions et principes. Un des éléments relativement décidé est que l’on passera des 120 pôles actuels à 80 DMU.

 

Francis Berenbaum, au nom de la collégiale de rhumatologie, observe que la différence théorique entre les pôles et les DMU est l’aspect universitaire, point positif qui concerne à la fois les praticiens hospitaliers et les praticiens universitaires. Il faut peser pour que le regroupement des services en DMU soit fondé sur une démarche d’innovation et d’enseignement en plus de la démarche d’offre de soins. Les regroupements dans un même DMU, pour Antoine PelissoloPrésident de la collégiale de psychiatrie, fonctionneront d’autant mieux qu’ils ne seront pas imposés. Ils doivent correspondre à des démarches déjà engagées de recherches ou de soins communes et cohérentes. La notion d’efficience ne doit pas seule présider la mise en place de ces DMU. Doivent être conservées les questions de parcours patient, d’offre de soin et d’innovation.

 

D. Collégiales, CME locales et CME centrale

 

Pour Eric Hispard, Président de la collégiale d’addictologie, il faut plus que jamais que les disciplines à l’intérieur et entre elles manifestent une solidarité pour être une véritable force de propositions ; tout en appuyant ses réflexions sur la particularité de nos services qui comportent avant tout la mission du service public avec la nécessité de prendre en charge les plus démunis.

 

Eric Daugas note avec l’accord du groupe que la CME centrale représente la meilleure représentation des collégiales. Les élections à la prochaine CME doivent être l’occasion pour les candidats de prendre l’engagement de représenter l’ensemble des collégiales.  

 

L’existence même de l’avenir de la CME centrale est en discussion mais quelle que soit la future CME centrale, Michel Lejoyeux juge indispensable qu’il y ait une représentation élue des disciplines qui puisse s’exprimer au niveau central. Il rappelle aussi que cette réflexion s’établit en lien avec les élus médecins du SMHP à la CME. Le Président de la CME, Noël Garabédian suit ces débats et attend des propositions concrètes dont il pourra tirer ce qui lui paraîtra judicieux. D’ores et déjà, Noël Garabédiana affirmé à chaque réunion de la CME centrale son souhait de voir cette structure être maintenue si ce n’est renforcée dans le futur de l’AP-HP. Il joue un rôle clé dans l’expression et la défense de la parole médicale dans les réorganisations en cours.


E. Suites de la réunion du 19 novembre.

 

Michel Lejoyeux, au titre du groupe de travail et du SMHP, a transmis un document de travail sur les collégiales, les CME locales et la CME centrales. Les membres présents des collégiales en ont pris connaissance et le document est en attente de validation. Il a été décidé de poursuivre les propositions dans trois directions en lien avec les collégiales, les CME locales et la CME centrale :

 

1. Quelle composition préférons-nous pour la CME centrale (élargie ou resserrée), quel mode d’élection ? 

2. Quelles sont les missions des CME locales et de la CME centrales dans le domaine de la recherche, de l’innovation et des relations avec les universités ?

3. Quelles sont les missions de la CME centrale à maintenir et développer dans le cadre de la nouvelle organisation de l’AP-HP ?

 

Les collégiales de médecine vont pour toutes ces questions prendre l’avis de leurs membres, faire des propositions. L’avis des collégiales des autres disciplines sera intégré dans les propositions. Ces avis seront transmis et présentés au Président de la CME et au Directeur de l’AP-HP.

 

Vous serez régulièrement tenus au courant de l’avancée de ces projets et propositions. Chacune et chacun d’entre vous est invité à participer à ce projet nouveau pour l’AP-HP soit par l’intermédiaire de votre Présidente ou Président de collégiale, soit en adressant un mail à michel.lejoyeux@aphp.fr.

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4 juillet 2018. Le SMHP et l'ensemble des autres syndicats de médecins, biologistes et chirurgiens s'invitent au débat sur l'avenir de l'AP-HP.


Chères et chers amies et amis,

 

Les Syndicats des médecins, chirurgiens et biologistes des hôpitaux de Paris, l’Intersyndicat des médecins, chirurgiens et biologistes et le SNAM-HP soutiennent la démarche d’évolution de l’AP-HP que débute la CME et son Président.

 

Nous soutenons aussi la défense par le Président de la CME, de l’unité de l’AP-HP et du maintien d’un dialogue local dans les équipes, les services et les sites hospitaliers. Nous nous interrogeons et vous interrogeons sur l’avenir et les missions de l’AP-HP en général, de sa CME et de ses relais locaux en particulier.

 

Ainsi, nous aimerions partager avec vous certaines de nos interrogations concernant la « Nouvelle AP-HP », centrée autour de groupements de « Supra-GH » comme « AP-HP.5 » ou « AP-HP.6 » :

 

- la CME centrale restera-t-elle une représentation de l’ensemble des collègues de l’AP-HP à un niveau central avec une élection générale ?

- ou deviendra-t-elle un regroupement de CME locales issues des nouveaux groupes hospitaliers y envoyant uniquement des représentants locaux ?

 

Votre avis est d’une extrême importance sur cette question qui, au-delà du sujet de la règle électorale et du fonctionnement de la CME, déterminera le maintien de l'unicité de l'AP-HP à laquelle nous sommes attachés et qui pourrait être mise en question ou menacée.

 

La gouvernance de l’AP-HP restera-t-elle comme aujourd’hui une structure indépendante ou sera-t-elle constituée de groupes hospitaliers sous pilotage régional direct ?

La stratégie de soin et de recherche ainsi que les relations internationales seront-t-elles locales ou globales ?

Quel type de réflexion, centralisé ou non, sera établi sur la qualité des soins et la qualité de vie au travail ?

Quelle importance accorder aux relations de subsidiarité, de complémentarité et de coopération entre les sites de notre institution ?

Quelle instance de dialogue démocratique de tous les praticiens et au-delà de la population de l’Ile-de-France sera mise en œuvre ?

 

Le maintien d’une information et d’une communication locale de qualité au sein de tous les sites hospitaliers et avec tous les personnels de l’AP-HP est un deuxième point de préoccupation particulièrement aigu :

- Comment serons-nous représenté (e)s et donc reconnu (e)s ?

- Comment pourrons-nous nous informer et nous exprimer sur les projets et difficultés de notre équipe médicale et para-médicale, notre service, notre hôpital ou notre activité de soin ou de recherche sans être « noyé(e)s » dans un nouveau « Super-GH » aux contours de plus en plus élargis ?

 

Pour nous, le cadre rénové de l’AP-HP doit permettre de concilier une action locale, au plus près du terrain, des équipes et  des hôpitaux, tout en assurant une réflexion globale de qualité sur l’ensemble de l’AP-HP, associant largement l’ensemble du personnel de l’institution. 

 

C’est pourquoi vos réactions en réponse à ce mail sont déterminantes pour faire entendre votre voix. Elles seront intégrées dans un prochain message que nous diffuserons dès la rentrée à l'ensemble des collègues.

 

Merci pour votre attention et votre participation

 

Bien amicalement et confraternellement,

 

 

Michel Lejoyeux, Président du Syndicat des médecins des hôpitaux de Paris

Jean-Yves Artigou Secrétaire Général

Isabelle Nion-Larmurier Vice-Présidente

Laurent Teillet Trésorier

 

Sadek Beloucif, Président du SNAM-HP

 

Yann Parc, Président du Syndicat des chirurgiens

 

Rémy Couderc, past-Président du Syndicat des biologistes (SBPHU), secrétaire de la CMH

Bruno Baudin Président du SBPHU (SBPHU (Syndicat des Biologistes Praticien Hospitaliers et Hospitaliers et Universitaires d’Ile de France)

 

Alain Faye, Président de l’Intersyndicat des médecins, chirurgiens et biologistes des hôpitaux de Paris.

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9 avril 2018: Réunion de l'Intersyndicat des médecins, chirurgiens et biologistes des hôpitaux de Paris


L'Intersyndicat a validé et va diffuser la motion du SMHP. Elle reflète des propositions partagées par toutes les disciplines médicales.

 

Contexte :  A la suite des annonces des coupes budgétaires imposées à l’AP-HP, une réunion exceptionnelle du Syndicat des Médecins des Hôpitaux a été réunie. Une motion a été validée par les membres du SMHP. Il reflète aussi les réactions de l’ensemble des personnels médicaux et non médicaux représentés. L’Intersyndicat des médecins, chirurgiens et biologistes des hôpitaux de Paris valide également ces remarques et propositions


1. L’AP-HP est  arrivée au bout de ses possibilités d’économies dans sa configuration actuelle. Il y a une impossibilité à la mise en œuvre des mesures demandées pour cette année et pour les années à venir.  La situation budgétaire a un impact immédiat et prolongé sur la motivation des personnels médicaux et non-médicaux de l’AP-HP ainsi que sur l’attractivité de l’AP-HP pour les personnels non encore titulaires. Le SMHP relève chez l’ensemble des soignants des réactions mêlées de découragement et d’exaspération ne pouvant pas rester sans réponse.

 

2.   Une vigilance particulière est appelée sur trois points (non exclusifs d’autres situations de vigilance) :

Les personnels médicaux non-titulaires particulièrement menacés  (assistants, attachés, praticiens hospitaliers contractuels…),

Les personnels non-médicaux, notamment aides-soignants et autres catégories de personnels non-médicaux au vu de l’application de ratios ne tenant pas toujours compte des spécificités de certains services,

Les révisions d’effectifs à venir des praticiens hospitaliers titulaires sans suffisamment de visibilité pour les jeunes praticiens.

 

3.    Demande urgente de validation par les services et les collégiales des paramètres utilisés par l’administration pour calculer les ratios activités/moyens. Ces paramètres sont souvent incomplets. Ils pourraient être améliorés par les remontées précises des services.

 

4.    Demande que soient identifiées les dépenses et moyens consacrés aux missions obligatoires d’ « assistance » de l’AP-HP :

Aval de l’urgence,

Précarité, 

Patients hors indication de séjour en MCO présents dans les lits de MCO,

 Ces chiffres d’activités « contraintes » doivent être clairement identifiés. Ils sont à différencier des soins programmés ou non que l’AP-HP peut réorganiser plus facilement.

 

5.         Demande de participation à la réflexion en cours sur les statuts hospitalo-universitaires et hospitaliers. Souhait de reconnaissance des activités de recherche et d’enseignement des praticiens hospitaliers, possibilités de nominations plus rapide et réflexion sur l’évolution des rôles hospitaliers.  L’AP-HP pourrait représenter un terrain d’innovation pour des mesures maintenant son attractivité médicale et universitaire.

 

 

Motion rédigée par Michel Lejoyeux (président du SMHP) et Jean-Yves Artigou (secrétaire général du SMHP) validé par le bureau du SMHP

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